Sortie Club à Port de la Selva du 24 au 27 juin 1999. On se rappellera des apéros dans les chambres, des courses de brouettes sur la plage, du grand schtroumpf, et surtout de la Mama Sita ! Le plongées? Non, vraiement pas terribles :)

Pour celles et ceux qui veulent y regouter, voici de mémoire la recette de la Mama Sita: Tequila, Gin, Vodka, Rhum (1v, 1v, 1v, 1v) + Pamplemousse, Ananas (2v, 2v) + un peu de sirop de grenadine pour lui donner une belle couleur rouge! Atomique comme boisson. Certaines se rappellent encore d'avoir entendu "Dans les griffes..." toute la soirée. 

isa no 02 groupe isa no 04 le tas isa no 05 apero isa no 06 course

isa no 09 le bar isa no 10 le massage isa2 no 15 apero isa2 no 23 le schtroumpf

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Etaient présents : Encadrants : - Chris, Mathias, Olivier M., Didier, Pat, Jean Jacques, Carole (?), Charles, Guillaume, Olivier B., Yann, Jean Albert, Christine, Greg, Philippe S., Aurélie  - Plongeurs : Bruno, André, Isabelle, Serge C., Patrick, Rachel, Alain, Nadège, Agnès, Pascal H., Yves M., Cyril, Jean Christophe, Patricia, Stéphane G.(?), Juliette, Audrey M., Sophie, Sylvie R., Céline, Anne P., Katie McA., Christelle, Emma, Gilles, Joëlle L., Séb, Claire B.

 

Le compte-rendu de JJ

Pour la première fois, l'UCB1 a décidé beaucoup de gens à venir. On peut supposer que c'est lié à l'immense succès de la sortie de l'an passé à l'Estartit. On peut supposer aussi que c'est simplement lié à la maturité du club et de son encadrement. En tout cas, nous étions plus de trente-deux (record précédent), quarante-et-un au départ et quarante-quatre (44 ? je croyais que c'était 45 ?) à la fin aprés l'arrivée de Bruno, puis Yann et Charles.
Ce petit monde était bien organisé, avec juste assez d'encadrants pour le nombre d'encadrés : 14 + 1 encadrants et 15 encadrés, ca ne fera pas trop de travail !

Plongeur Niveau   Plongeur Niveau   Plongeur Niveau
Mathias MF1   Bruno 3   Stéphane 2
Olivier Maillou MF1   Dédé 3   Juliette 1
Didier BEES 1   Isabelle 1 puis 2   Audrey 1
Patrick MF1   Serge 2   Sophie 1
JJ MF1   Patrick 2   Sylvie 1
Christophe MF1   Rachel 2   Céline 1
Carole MF1   Alain 2   Anne 1
Charles BEES 1   Aurélie 2   Katie 1
Yann N4   Nadège 1   Christelle 1
Jean-Albert N4   Agnès 1   Emma 1
Guillaume N4   Pascal 2   Gilles 1
Olivier Baudon N4   Yves 1   Joëlle 2
Christine N4   Cyril 1   Sébastien 0
Greg N4   JC 2   Claire 0
Phiphi N4   Patricia 1      


C'était bien organisé. Par Patrick et Jérôme. Ils ont eu du mal, d'ailleurs. Entre les qui se décident au dernier moment à venir, les qui annulent la vieille, les qui descendent directement, les qui ne savent pas quand ils viennent et les autres, qui dorment et n'écoutent pas ce qu'on leur dit... ils avaient du travail. En plus, à certains on a dit "rendez-vous à six heures" (déjà, c'est très tôt), mais en venant poser leurs affaires au local, ils ont vu: "rendez-vous cinq heures trente". Alors, ensuite, comment fait-on ? Il faut choisir entre les deux indications et si vous ne voulez pas trop prendre de risque, il semble recommandé de s'en tenir à la version la plus contraignante... Voilà pourquoi c'est sur le coup de cinq heures et quelques que les uns et les autres se sont retrouvés devant le local.


Là, il fallait tout faire : répartir les blocs et les détendeurs, vérifier que tout le matos était chargé et embarquer les passagers. Je ne suis pas capable de vous expliquer comment ils font, ces organisateurs, en tout cas, ils ont brillamment réussi ce tour de force. Nous étions tous dans le bus avant d'avoir eu le temps de nous rendre compte que nous étions partis. Tant pis pour ceux auxquels on n'avait pas dit qu'il fallait se munir d'un déjeuner. Tant pis aussi pour ceux qui n'étaient pas au rendez-vous ou qui ne sont pas montés dans le bus. Non, je vous rassure, il n'y en avait pas de ces absents de la dernière heure. Mais Patrick avait besoin d'être sûr, alors il a appris à compter. Pauvre Pat ! Compter des gens dans un bus, c'est pas si simple. Même quand ils ne bougent pas, on se trompe, on s'oublie, on en compte deux fois. Il s'y est repris plusieurs fois avant de supposer que c'était bon, vous savez quoi ? Il y avait le compte !

Sur la route, Patrick d'abord, Greg ensuite, nous ont raconté le programme. Si de bonnes âmes se sentent en mesure de raconter ce qui s'est dit, moi, je n'en ai pas la plus petite idée. Mais quelle idée de vouloir expliquer quelque chose à des gens qui ne sont pas encore totalement réveillés ! Vous connaissez l'autoroute, elle n'est pas trop cahotique, alors, effectivement, nous avons dormi. Tous ? Non, car un petit village résiste encore à l'envahisseur, et Greg et jj, entre autres, sont restés dans les rangs à se présenter aux uns et aux autres, à leur raconter des histoires et à, surtout, les empêcher de dormir !

M'enfin, après de longues, trop longues heures, nous arrivons là-bas. Nous sommes tous tellement fatigués que nous ne comprenons pas ce qui se passe. On nous refuse l'hôtel comme s'était prévu et on nous propose de dormir dans des chambres et des dortoirs (et non pas seulement des chambres de deux ou trois). Nous avons du mal à accepter mais finalement la répartition se fait. Je me mets avec Bruno, qui n'est pas là, c'est plus facile. Pour aller dans les dortoirs, on fait un groupe de filles et un groupe de garcons, comme quoi, la ségrégation frappe toujours ! À l'hôtel on nous installe et nous prenons les clés. Je me retrouve dans une chambre avec trois lits. À l'étage, il n'y a que trois douches (dont une sert de WC) et un WC. Il y a aussi six chambres dont 5 occupées par nos UCBistes. Donc une quinzaine de personnes qui vont vouloir prendre leur douche en même temps (dont une moitié de filles)... Ce n'est pas vraiment optimal. Bon, nous allons plonger néanmoins. Là, c'est sous le cagnard que nous attendons le bateau. Merci pour le soleil, ca nous manquait.

Première plongée


On s'équipe joyeusement sur le quai. Il reste des tonnes de problèmes que chacun doit résoudre au plus vite... Je ne vais quand même pas vous raconter les questions de plombs, de détendeurs, de... Non, la plongée, c'est ce qu'il y a de mieux dans une sortie UCB1. Sauf quand la visi n'y est pas. D'ailleurs, elle n'y est pas. Sauf quand il n'y a pas grand chose à voir, et c'est le cas... À part ça, tout va bien.

C'est vrai, ça, dès la première plongée on a su que les plongées ne seraient pas top. Ça ne s'est pas arrangé par la suite. C'est simple, à peine 10 mois plus tard, et alors que je reviens de Thailande, je ne me souviens de rien, ou presque, des plongées au Port de la Selva. Je vais devoir consulter mes notes pour reprendre ce texte demain.

Et le reste, surtout le reste !


Mais c'est pas ça le plus important. La seule chose vraiment importante, ce que je retiens, moi, c'est les délire. Les uns qui arrosent les autres... Greg est un vrai professionnel de "Je joue tout seul à arroser tout le monde." Je frémis rien qu'à l'idée de ce qu'il derait a Bangkok au cours de la fête de l'eau (où, effectivement les gens s'arrosent les uns les autres, avec de vrais commandos organisés pour cela et du vrai matos: pompes, pistolets grosse capacité, bassines, tonneaux sur pick-up ! Mais je m'égare, revenons à notre mouton, oui, Greg s'est amusé à arroser tout le monde. D'abord, "gentiment" sur le bateau, ensuite avec le seau. Nous en avons tous plus ou moins profité, pas tous avec la même joie sereine. Le problème c'est comment arrêter les hostilités quand on ne veut pas être mouillé? Parce que celui qui a décidé d'arroser tout le monde continue à le faire sans se rendre compte qu'à un moment donné il n'y a plus que lui qui joue. Bref, si je n'avais pas été aussi mesquin, j'aurais sans doute participé aussi et je me serais amusé, mais... Passons.
Il y a aussi un très bon souvenir, c'est la tentative de trouver un endroit où danser. Une jeune femme que je ne nommerai pas ici, après avoir parlé avec nos gentils chefs de bord, m'a poussé à proposer que nous allions danser là où elle pensait les rejoindre. Certes, elle les a rejoint : c'était le club qu'ils lui avaient indiqué! Nous avons donc réussi à déplacer 44 personnes le long d'une route, sans rien trouver qui ressemble de près ou de loin à une boite. Par contre, leur club, ça, oui, on l'a trouvé. Fin de la tentative, il est tard, rentrons. Non, quelques uns ont décidé de danser et ne relacherons pas leurs efforts avant un succès incontournable. Ce sont ceux qui nous conduirons, le lendemain, à la petite boite désormais célèbre qui produit le, non moins célèbre Mama Sita. Mais, ça, il faut que je vous en parle sérieusement.

La boisson, ça peut être n'importe quoi, de toutes façons, très vite, ça n'a plus la moindre importance. Je suppose que la boisson initiale est à base de TGV (mais quelle importance de mettre plusieurs alcools à 40 degrés, ça ne fait pas plus de 40 degrés, alors qu'un bon rhum à 62 ou une vodka à 90, ça, c'est quelque chose, n'est-ce pas (les très anciens se souviendront d'Anna Gawlicka et de cette soirée merveilleuse qui m'a permis, le lendemain, de rencontrer une hélice de hors-bord, mais je m'égare une fois de plus) ? ), mais je ne me souviens plus de la recette. L'important, ce n'est pas le contenu, c'est le flacon, je vous jure. Ça ressemble à une gourde en verre, c'est très beau. Pour boire, il faut porter le flacon à deux mains, le plus loin possible du visage et diriger le jet vers la bouche. On boit comme à la gourde, à grande lapées et le liquide coule sur tous les vêtements qu'on peut avoir. On ne sait pas combien on boit. On boit encore. Comme il fait chaud et que la musique est forte, on reboit pour être sûr. Bref, les éclopés du premier soir nous en font une description tellement enthousiasmante que nous y viendrons le lendemain, pauvre de nous !

Il y a tout le monde, ou presque. Les tournées se suivent et se ressemblent, chacun se force de boire comme il peut et de danser un peu. Bref, une soirée où peu sont restés conscients jusqu'à la fin. Je ne suis pas sûr que chacun se souvienne de l'endroit où il a passé la nuit. Remarquons aussi que certaines (Audrey) se sont fait dérober leur sac à main, mais c'était un peu le bordel ce truc et comme plus personne ne savait où il habitait... Ça gâche un peu la fête ce genre de truc, en tout cas, Audrey n'était pas joyeuse le lendemain matin. D'autres, si, mais elles avaient sans doute eu plus de chance...

Je ne vous ai pas parlé des délires de jeu de plage, genre porter une jeune fille sur son dos et courir comme un cheval, épuisant. Ni du moment, après ces efforts exténuants, où certains (suivez mon regard) ont commencé à arroser et à mettre à l'eau tout le monde. J'ai vu le moment où ça tombait sur moi, je me suis déshabillé et suis allé à l'eau de moi-même, c'est de la triche, mais elle était bonne (quoiqu'un peu froide, elle est meilleure à Phuket).

Bon, je ne vais pas raconter plus de choses, je ne me souviens de rien. Si, quelques discussions personnelles, mais comment les raconter dans un journal mural qui peut, par définition être lu par tous ? Voilà, les plongées je vous ai dit ce que j'en pensais, l'ambiance, c'est promis je ferai des efforts pour être moins sage la prochaine fois, et... Bon on repart à l'Estartit en juin, ça c'est bien.


Merci pour leur participation active à: Olivier Baudon, Olivier Maillou, JJ...
Dernière relecture le 26/7/1999 non, le 17 avril 2000 !

Ce compte-rendu de la sortie a été réalisé par JJ (Source) .