Sortie Club à Estartit du 22 au 25 juin 2000.

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Galerie photo de la sortie.

Etaient présents : Encadrants : - Chris, Pat, Carole T., Charles, Jean Jacques, Yann, Guillaume, Christine, Greg, Didier, Olivier M., Olivier B., Aurélie, Philippe S. - Plongeurs : - Bruno, Nathou, Alain, Agnès, Rachel, Pascal, Cyril, Séverine, Patrick P., Stéphane G., Cécile, Katie McA., Patrick L., André, Jean Christophe, Patricia, Nadège, Isabelle R., Béné, Serge C., Audrey M., Gilles, Anh Hoa, Dominique F., Yannick Accompagnants : Fabienne P., Monique, Joelle L., Maxime, Jeanine, etc...

 

Le compte-rendu de JJ:

 

  • Avant de Partir

    Il faudra bien te couvrir !

    Voilà, ça fait maintenant quelques mois qu'on en parle, ça fait quelques mois qu'on en rêve. Nous allons aller à l'Estartit. Vous, vous qui ne connaissez pas ce site, dites-vous bien que c'est un des plus beaux d'Europe (enfin, il paraît que la plongée sous glace est plus belle en Norvège, mais je vous jure que je n'ai pas encore essayé). Donc, nous en avons longuement rêvé. À tel point que, au lieu de partir à 35, puisqu'il y avait 35 places sur le bateau, nous nous sommes retrouvés à 42 inscrits. Il ne restait plus qu'à trouver un moyen de faire plonger tout ce monde...
    Facile ! Il suffit que chacun au lieu de plonger 6fois, se contente de 5 plongées. Ainsi, c'est parfait. Et nous voilà prêts à partir...
    Ah, oui, vous voulez la liste des plongeurs, ça va pas être facile, c'est Yann qui doit me l'envoyer !

  • Le Départ

    Ils nous ont refait le coup ! Pour arriver là-bas à temps pour la plongée de l'après-midi, le bus doit nous embarquer à 6 heures au local. Mais pour certains c'est le jour de la Fête de la Musique, pour d'autres ce sont de longues discussions familliales... Bref, pour tous, c'est peu, vraiment peu de sommeil.
    Nous voici dans le bus, et on roule. Comme on peut s'en douter, parmi les joyeux inscrits il y a ceux qui viennent direct, ceux qui ont annulé au dernier moment (les lâcheurs me direz-vous, vous avez bien tort, ils en souffrent encore les pauvres bougres d'avoir raté ça !).
    Bon, on a le temps. On se retrouve, on se parle un peu. Faut dire que, dans la catégorie "grands anciens" on ne trouve pas que votre serviteur et d'autres (notamment les trois qui étaient à la sortie l'Estartit'1991, ça nous rajeunit pas) ont beaucoup de choses à se raconter sur l'évolution de la famille, des amis, de la vie qui change et transforme tout... J'ai adoré ce voyage, tranquile, avec, à un moment, Yann qui a commencé à nous demander qui acceptait de ne pas plonger quand. Ça, c'était un peu compliqué, qu'on en juge: à peine avait-il commencé à faire circuler une telle feuille que les noms étaient rayés par les uns ou les autres afin d'obtenir un groupe honorable de gens qui n'allaient pas plonger ensemble. "Moi c'est le matin que je ne plonge pas. -Non, mets-toi avec moi le vendredi après midi. -Mais il y a déjà trop de monde... -OK, raye Yann, mets-le le samedi, il ne fera pas la différence" Je vous passe les détails et vous verrez que cette panique ne sera pas facile à dépasser.
    Yann est aussi passé chercher les chèques et les licences de chacun. Nous avions tous tout ce qu'il fallait. Une seule exception à la règle mais je ne vous dis pas de qui il s'agissait et qui avait oublié sa licence, elle m'en voudrait trop, telle que je la connais, elle serait capable de grandir pour se venger...
    Ailleurs, sur l'autoroute un camion décide de doubler quand nous sommes à son niveau, mais Alain, notre conducteur, réussit à nous sauver in extremis, merci !
    Ailleurs nous faisons la pause (c'est le conducteur qui n'a pas le droit de continuer toute la journée sans faire la pause, alors, on mange !). L'UCB1 à son meilleur niveau, ce sont des mets partagés et offerts, je vous garantis que j'ai tout essayé (et les universitaires ont un bon entrainement pour les bouffes, n'est-ce pas Bruno?) mais que je n'ai pas réussi à tout finir.
    Bref, qui ne dort pas doit dîner.

  • Sur place

    Je ne peux pas vous expliquer comment nous avons fait pour tenir jusqu'au bout, mais c'était un peu long quand même. Heureusement, tout d'un coup la frontière est passée et nous voyons arriver le plage et l'hôtel devant nous. Déchargement. Toujours cet endroit merveilleux où sont entreposées les affaires, avec la penderie-rince-et-sèche-combi, et nous voici à nous repartir les chambres. Beaucoup de couples en chambres mixtes, quelques chambres non-mixtes de trois et une chambre mixte de quatre où nous cohabiterons, Agnès, Nadège, Yann et moi-même. La chambre est grande, cinq lits, tout en haut (7ième étage) et chaude. Mais nous voici déjà au restau pour le repas de midi et, c'est pas mal, je vous assure : buffet pour tous les plats, entrée, plat chaud et dessert. Bon, vraiment très bon. Il ne reste plus qu'à aller à la piscine avant de partir plonger cet après-midi.
    Il fait chaud, tout va bien, personne n'est complètement épuisé, n'est-ce pas ? Alors on s'amuse un peu et nous voilà partis pour notre première plongée. Comme les rumeurs sont allées bon train, je crois encore que nous allons plonger sur la Réserve alors que j'ai déjà presque le mal de mer (c'est bien la preuve que nous plongeons le long de la côte). Je ne pourrai pas vous raconter grand-chose sur cette plongée, j'étais avec PP et Gil, ça, c'est presque sûr, j'ai eu frois, ça c'est sûr, je suis resté émerveillé devant ma première langouste de l'année, je m'en souviens... et à part ça ?

    Et les autres ? Peuvent-ils me raconter leur plongée, eux, qui, peut-être, s'en souviennent ?
    Le soir.
    Nous sommes maintenant en pleine forme, je ne vous dis que ça. Pourtant après un repas sympatique (que nous avions attendu en buvant force sangria, hips !), nous voici déjà autour d'un nouveau verre sur le bord de la piscine. Certains veulent aller boire un verre en ville, je n'ai pas la force. Coup de chance, ce sont Agnès et Nadège qui restent avec moi sur place. Nous parlons tard, avec Alain, puis remontons. La porte restera ouverte cette nuit, pour que Yann puisse rentrer. Il ne reveillera aucun de nous trois. Mais comment fait-on pour voir disparaître toute trace d'insomnie en sortie plongée? Je me suis souvent posé la question et la seule réponse à laquelle j'arrive est: "es oun miraclé".

    Il paraît que, pendant ce temps-là, les autres avaient retrouvé une petite place et un petit bar-dansant "La Salsa" où l'ambiance est assez bonne, les boissons aussi et la piste chaude. C'est promis, demain, je les accompagne !

  • Vendredi

    Le réveil sonne tôt. Nous avons dormi plus de sept heures. Nous devrions être heureux et en pleine forme, mais non, nous sommes encore un peu vaseux. Un petit déjeuner va nous faire du bien, mais c'est surtout se retrouver la tête dans l'eau qui va nous faire du bien. Nous montons dans le bateau. Je suis avec Serge et Isabelle. Isabelle, ça fait quelques temps qu'elle n'a pas plongé, elle stresse un peu. Allez, je n'y résiste pas et je vous raconte cette plongée.

    Tasco Petite
    Nous sommes juste à côté du rocher. Nous nous mettons à l'eau l'un après l'autre. Elle me paraît froide encore. Serge commence à descendre tout de suite, mais il m'attend. Isa a du mal à couler, elle doit sans doute gonfler un peu ses poumons, je connais bien ce reflexe de peur. Elle tente une fois, deux fois, d'équilibrer. Serge va nous attendre un peu, je remonte. Se moucher, oui, ça aide. Une fois, deux fois. Elle descend un peu, reste bloquée à 5 mètres. Remonte un peu, l'oreille droite passe mal. Ça prend du temps mais tout à coup nous voici à six mètres. Nous ne sommes pas seuls dans l'univers, oui, si vous suivez bien vous vous souvenez de la présence de Serge, d'accord, mais, et le mérou alors, qu'en faites-vous ? Car devant nous, cette belle bête fait tout pour être admirée. Nous admirons.
    Nos compagnons humains tentent le plus souvent de toucher nos compagnons écailleux, dans ce cas ces derniers s'écartent. Quant à nous, nous sommes calmes et heureux. Je ne suis d'ailleurs pas toujours là à regarder les mérous, le corail, c'est beau aussi, n'est-ce pas ? Et bien, non, le mérou vient devant nous et nous cache les beaux polypes blancs.
    Si je vous dis "J'ai vu des sars, des corbs, des daurades royales, des chapons (oh le beau chapon que voilà !), des poulpes énormes, vous me croyez, certes, mais si je vous avais dit que je n'avais pas vu assez de mérous, vous ne me croyriez pas. Et vous auriez raison, ça fourmillait là-dessous !
    Je suis sorti heureux. Serge ne manifestait pas beaucoup son émoi, mais ce n'est pas vraiment son style... Par contre, Isabelle était un peu génée par son oreille, qui, tout du long, crachotait au lieu de passer simplement. Du coup elle ne replongera plus au cours du séjour... abonnée au "pas de chance" Isa, l'Estartit, ça ne lui convient pas (souvenez-vous, il y a deux ans, c'est elle, déjà qui avait plongé dans cette jolie piscine à haut fond et c'était brisé le nez...). Désolé, Isa, vraiment, je ne vois pas ce qu'on pouvait faire de plus...

    Ensuite, cette plongée superbe étant finie, nous revenons à l'hôtel. L'ambiance est bonne, il fait chaud et nous nous précipitons à la piscine. Là, des jeux sont organisés. Mais ils ne nous suffisent plus. Il faut trouver autre chose. La Pyramide ! Certains iront voir de vraies pyramides cet été mais tous les autres veulent participer à une pyramide de piscine. Le principe est simple, quelques gars solides forment la base. Ils s'accrochent bien les uns aux autres (pas de main sur les épaules, merci!). Ensuite de charmantes jeunes filles doivent monter sur ces épaules. Il y a plusieurs façons de grimper, mais la plus fréquente (je m'agrippe à ce que je peux et j'escalade) est aussi la plus douloureuse... pour la base! Bref, une fois que ces jeunes merveilles sont à l'étage, il faut stabiliser l'ensemble avant que d'autres jeunes filles (les plus légères, s'il vous plaît) escaladent les deux étages. Ensuite, pendant la grosse seconde qui se passe avec trois étages complets (6-4-1) il faut que la bse ne hurle pas de douleur, c'est un très beau mouvement de sacrifice humain, Total Western et tout et tout. Et plouf tout retombe. La base ne bouge pas et espère que personne ne va lui tomber sur la tronche... Miracle, cette fois-ci il n'y a aucun blessé!

    Vous en conviendrez, après ça, nous sommes exténués. D'autant plus que la plus petite du groupe (sans doute la plus légère) de peur de se faire mal, n'a pas voulu être en haut de cette pyramide. Tant pis pour nos épaules:-) Néanmoins, il est temps de boire une sangria puis de passer à table. Ce soir, c'est la Saint-Jean, il y a feu d'artifice et faut pas rater ça.

     

  • Vendredi Soir

    Ça commence fort. Qu'on en juge : à peine le repas fini, on part tous en vrac en direction de la plage. Là, au premier coin "tranquile" on s'installe tous et... les cubitenaires sortent. Chacun son verre et... beurk, la "sangria" est infâme, je vous jure, vraiment infâme. Ne me demandez pas qui, je ne vais pas cafter, mais il y a des gens qui planque le cubi et annoncent à voix haute "Il n'y en a plus!" C'est faux. Bon, on parle de... mais de quoi, au fait ? On regarde le feu d'artifice, c'est la Saint-Jean. C'est pas prodigieux. On se demande toujours pourquoi ils font autant de bruit en jouant à la guerre. Je préférerais les lumières sans le son.
    Ensuite, on va regarder le magnifique spectacle son et lumière que le monde entier nous envie. Un petit logiciel, un système de projection, quelques acteurs qui bougent, comme une danse molle... et des percus. Voilà, un superbe remake du spectacle de Jean-Michel Jard (:-) vous avez toutes les raisons de regretter votre absence à cet instant magique et inoubliable entre tous !

    Mais la soirée ne fait que commencer !
    Ensuite, Nadège et Katie vont chercher à boire, on les attend, on les attend. Nous ne les attendons pas tous et tout le monde se casse. Seuls trois fidèles (Agnès et moi à Nadège, Yann à Katie) restent là, à les attendre. Longtemps, longtemps. Nous finissons par tenter de les retrouver. Angès et moi faisons le tour de la buvette la plus proche, elle a un peu envie de danser mais surtout envie de retrouver son amie et nous revenons dépités. Les deux autres sont arrivées pendant ce temps. Je bois mon verre de soda, je suis bien le seul, dans leur état déjà avancé, certains et certaines continuent de consommer de l'alcool.

    Allons retrouver les autres. Ils sont à la Samba, comme hier et comme demain. Là, les gens dansent. Plus ou moins. Le principe est très simple: quand les gens ne dansent plus assez, un "entraîneur" vient et danse. Alors tout le monde se met à suivre ses mouvements façon Macarena ou assimilée. Ça me rend fou ! Voir des gens, des êtres humains, se mettre en ligne et suivre tous les mêmes mouvements, aïe! Non, finalement, ce n'est pas le mouton que ça m'évoque, plutôt le militaire. Bien en rang, dans l'ordre et qui fait toujours ce qu'on lui dit... Bref, la musique est quand même bonne et nous nous amusons bien. Je danse avec Rachel en faisant bien attention à ne pas la bousculer, je bois aussi, je ne m'écroule pas et c'est vraiment très étonnant vu tout ce que je bois au cours de la soirée. Mais les autres ne s'écroulent pas plus, sauf Katie qui renverse plusieurs fois son verre sur les gens présents. Et on se marre et on rit et c'est beau la vie.
    C'est pas la mamacita, mais ils font aussi de petits coktails tout à fait sympa dans ce troquet.
    Vous croyez que la soirée va se terminer comme ça ? Vous vous trompez lourdement les gars. Nous allons, vers deux ou trois heures du matin, prendre un bain de minuit. Combien sommes-nous encore ? Dix peut-être? Nous arrivons à la plage, qui est assez libre. Nous nous deshabillons, personne n'ayant porté de maillot, il n'y en aura pas, ni de serviette, nous resterons tous mouillés. Brrr elle est froide! Il faut du temps avant de supporter ça. On joue un peu à se mettre à l'eau (certains ont hésité un peu, mais quand on leur envoie de l'eau glacée sur le corps, ils cherchent vite une solution!) et, nous y voilà. Jeux d'eau, puis, la pyramide. Oui, oui, encore, la pyramide. La base se met en place, puis elle attend le premier étage. Seule Gaëlle accepte de participer. Elle monte (enfin, moi, je dis ça, mais j'ai enlevé mes lunettes alors c'est juste ce qu'on m'a dit). Elle ruisselle au-dessus de ceux qui la portent et... apparamment se soulage sur leurs épaules. Bref, comme elle est la seule à vouloir monter, comme nous sommes tous ivres, nous ne tenons pas longtemps et décidons de rejoindre la terre ferme. Il reste le petit problème de l'absence de serviette. On ne peut pas se rhabiller en étant mouillés comme ça, mais on ne peut pas non plus rentrer à l'hôtel nus comme des vers. Les garçons rient de leur état, disons, réduit et chacun fait ce qu'il peut pour ne pas prendre froid. Du sable plein les vêtements et la peau, nous rentrons enfin. Seuls Katie (et Yann qui est "wrapped around her") restent, alongés sur le sable. Avec beaucoup de pudeur nous les laissons.

    Je ne vous raconte pas la suite, si, un peu ? Yann a fini par réussir à ramener Katie à l'hôtel. Agnès et Nadège m'ont empêché de dormir pendant pas mal de temps ("Tu peux pas fermer les rideaux ?" devient assez vite "Ferme ce rideau !" et là, vous me connaissez, je les ouvre !). Avec tout ça, on ne dort toujours pas et quand Yann revient, il est tout surpris de nous trouver éveillés. Agnès et Nad`ge, ne s'étant pas douchées mettent du sable partout, en particulier dans leur lit, ça gratte. Nous rions comme des fous et... voilà le samedi qui s'approche à pas de géant.

     

  • Samedi

    Première Plongée

    Voyons voir, qu'est-ce qui se passe le samedi? Je ne sais plus trop, maintenant. Disons qu'on va aller plonger et que ça, c'est sûr. Nous plongeons hors de la réserve, pour changer. Plus précisément au bord de cette petite île où on trouve une grotte. Il ne fait pas beau, ça bouge même franchement. J'ai de la chance puisque je plonge avec Nadège et Agnès (N2). Nous descendons à l'abri derrière l'île. La grotte est toujours là, les plongeuses sont calmes. Il n'y a pas grand chose à voir à part des spiros, des alevins des antias... remarque c'est pas si mal. À un moment, Didier me montre un bord de rocher que je viens de regarder, je me demande un instant ce qu'il peut y avoir de nouveau. Une boîte de coca! Bravo, voilà qui donne un éclairage nouveau à la mer qui nous entoure. Nous longeons la grotte vers la droite, je ne m'y retrouve pas bien, le rocher repart à gauche, je vous jure que je ne sais plus où je suis. On ressort... non, vraiment, là, nous sommes en pleine tempête, ça monte, ça tape, il n'est pas question de continuer comme ça et Nadège me demande que nous continuions au fond. Proposition acceptée, mais que lui refuserais-je? Par contre Agnès n'arrive plus à descendre, je vous le disais c'est vraiment la fille la plus légère du groupe et je suis obligé de l'aider à descendre. Nous revenons au bateau où ça va beaucoup mieux (c'est vrai, je n'ai même pas le mal de mer!).

    Deuxième Plongée

    Là, là, les gars, alors, là, ça c'est de la plongée. Nous n'avons rien fait. Quelques mètres carrés, en tout cas moins de trente mètres entre le bateau et le point le plus éloigné de la plongée (l'autre côté du rocher). Entre les deux, nous avons avancé très lentement. Bien sûr, il y a les mérous. Pour sûr, on trouve aussi des pouples. Je l'avais promis à Agnès, je lui montre sa première murenne. Ne le dîtes à personne, sa main a même touché le corps si doux de cette belle bête (oui, la murenne reste l'une des choses les plus agréables à caresser, juste après...). Vers la fin nous retrouvons Christine et sa palanquée. Elle se dirige exactement dans la direction que je mápprétais à suivre pour retourner au bateau. Je la suis, me demandant par quel hasard elle va vers là, elle qui se plante plus souvent que moi... et pourtant nous arrivons ensemble sous notre beau bateau, près de l'ascenseur. Bref, cette plongée, c'est la plus belle du séjour. Nous sommes tranquiles, nous sommes heureux, que demander de mieux?

    Après ça, je sais pas pour les autres, mais moi, je suis vraiment épuisé. Il faudrait dormir un peu. D'ailleurs je vais directement me coucher non loin de la piscine sur un des lits pliants. Je pose mes lunettes au pied du lit et m'endors massivement. Hélas, je suis réveillé tout d'un coup: on me soulève et Pat donne un coup de pied dans mes lunettes. Je l'injurie vertement et tout le mouvement est stoppé. Quel dommage, j'aurais bien aimé aller à l'eau moi. Non, non, arrêtez, c'était juste pour rire !

    L'autre à avoir un petit problème, c'est Agnès. Elle a mis sa belle robe noire, plutôt courte, que c'est un véritable enchantement. Nous ne profitons pas mongtemps de la vue, à peine est-elle près de la piscine qu'elle est dans la piscine. Elle en ressort tout mouillée et se précipite pour se changer, quel dommage!

     

  • Samedi Soir

    Le soir, il ne va rien se passer j'espère. Oui, j'espère car je suis vraiment épuisé. Mais... avec l'UCB1, le croyriez-vous que vous auriez bien tort.

    Après le repas, devinez où nous sommes allés? Mais oui, c'était encore à la Samba. Vous commencez à connaître maintenant, je ne vous décris plus l'ambiance, avec l'entraîneur qui fait danser tout le monde en file façon convoi militaire, la musique trop forte et l'alcool qui dégouline. Mais nous avons aussi essayé de nous installer à la terrasse et de boire un verre calmement. Ça, c'est moins simple, car la plupart des chaises libres apparetenaient à d'autres bars attenants. Bon, malgré tout, nous avons bu et parlé. Là, je vous demande de l'aide parce que je ne me souviens de rien. Nous sommes rentrés assez tôt, c'est-à-dire avant minuit et avons espéré le retour de Yann. Entretemps un tout petit groupe (ils étaient sans doute trois) ont essayé en vain d'amener tout le monde à un bain de minuit. Ils étaient encore trois quand nous les avons vus, de la fenêtre, arriver à la plage. Exitation de la jeunesse, sans doute, Agnès a tenu à les appeler, sachant fort bien qu'ensuite ils allaient revenir pour la chercher (et retourner les lits tant qu'ils y étaient).

     

  • Dimanche

     

  • Retour

     

  • Annecdote

     

    UNE PETITE HISTOIRE A SE RACONTER AUTOUR D'UN VERRE:

    Au cours d'une plongée à Estartit, une grosse, grosse, grosse épine d'oursin, curieuse de goûter aux joies terrestres, s'est cachée dans l'auriculaire droit d'Aurélie.

    Don't panique!!! un plongeur s'improvise chirurgien et ....extrait ledit objet.

    MAIS ( il y a toujours un amis quelque part dans une histoire) que neni, que neni, notre pseudo-médecin a la vu qui baisse et il en reste un tout p'tit, p'tit, p'tit, morceau dans le riquiqui d'Aurélie.

    RESULTAT : Un mois après, Aurélie est sous antibiotiques et son riquiqui a été incisé à l'hôpital !!!

    MORALES DE CETTE PETITE HISTOIRE :

     

    1. * Ne négligez pas vos petits doigts, ils peuvent vous jouez de sales tours!!!!
    2. * Non sérieux, faîtes attention à ce que vous tripotez sous l'eau, cela peut vous évitez des désagréements...parole de p'tit doigt!!!
    3. * Ne confiez pas votre riquiqui (ou autre...) à un branquignol.

     

  • La liste des présents (par Yann)

     

    1. Encadrants
      Didier, Philippe, Pat, Greg, Aurélie, Christophe, Guillaume, Olivier B et Olivier M, Christine, Carole, Charles, JJ et Yann.
    2. N2
      Bruno, Nathou, DD, Alain, JC, Patricia, Agnès, Nadège, Isabelle, Béné, Serge, Rachel, Pascal et Cyril.
    3. N1
      Séverine, Audrey, Gil, Stéphane, Cécile, Anh Hoa, Katie, Dominique, Patrick Laigle et Yannick

       

    Ça reste sympa, ces groupe où il y a plus d'encadrants de gens à encadrer, si tout va bien, je reviens l'an prochain. Mais j'ai juste une contrainte, il faudrait éviter le 21 juin, j'aimerais bien, ce jour-là, être en Namibie ou à Madagascar pour voir une éclipse depuis le désert (à Mada c'est depuis les hauts plateaux désertiques et c'est pendant la saison sèche, normalement on ne devrait pas être trop gênés par les nuages...).

    Bon, alors, on y retourne ?

    Ce compte-rendu de la sortie a été réalisé par JJ (Source) .